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Catherine Préfontaine
Postillons / Intempéries...
17.01 — 03.03 / 2013
© Catherine Préfontaine
Vernissage le 17 janvier 2013 – 17h
Postillons/Intempéries du langage*
*« Les postillons sont les intempéries du langage. » – Jules Renard
Catherine Préfontaine s’intéresse à schématiser visuellement des phénomènes de nature non visuelle. C’est par le filtre sous-entendu du corps comme barrière et comme réceptacle qu’est sondée l’intégrité de l’être humain qui se bute aux envahissements sensoriels du monde.
L’artiste procède par des actions sur la surface des murs qu’elle gratte, perfore et recouvre. L’improvisation est privilégiée en tant que stratégie pour explorer les mémoires corporelles, les états physiques et émotionnels. Depuis un an, de façon répétée, elle troue les murs de son atelier. Les ensembles de trous qui ont émergé de ce processus lui font penser à des postillons, de même qu’aux trous présents dans les anciens combinés de téléphones.
En préparation pour l’exposition à Sporobole, elle les a photographiés et les a démultipliés en transparence. En galerie, elle les agence avec le dessin. Les constellations qui en résultent circonscrivent et ponctuent la salle comme un corps criblé de balles.
Postillons / Intempéries du langage propose une installation où l’artiste s’investit dans la pratique du dessin avec une oeuvre in situ. L’espace est abordé comme un enregistrement des perceptions sensorielles. L’installation peut se voir comme un champ amplifié de la clameur tourmentée d’un monde assourdi.
C.P., K.T.
L’artiste tient à remercier Karen Trask et Myriam Yates
/// Activités périphériques de l’exposition Postillons/Intempéries du langage///
///Lien vers la page de l’évènement Pollution sonore- 5à7 ///
/// Lien vers la page de la visite des laboratoires de recherche du GAUS avec Alain Berry ///
Crédit photo: Jocelyn Riendeau
[Not a valid template]Née à Montréal, Catherine Préfontaine a complété en 1997 un baccalauréat en arts visuels à l’Université Concordia avec une majeure en peinture et dessin ainsi qu’une mineure en photographie. Elle a ensuite obtenu une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQÀM en 2003, où elle s’est concentrée sur une pratique en dessin qui se déploie sous forme d’installations ou dans l’in situ. Depuis 1994, son travail a été présenté dans plusieurs expositions individuelles et collectives au Québec et ailleurs au Canada (Axe Néo 7, Dare-Dare, Galerie Sylviane Poirier, PLATFORM CENTRE FOR PHOTOGRAPHIC + DIGITAL ARTS).